Y A DU NOUVEAU

Etant donné qu'on sait pas trop comment il marche ce blog et qu'on galère avec les photos, on a créé un compte PICASA où vous pouvez voir les photos en grand et tout . Il suffit de cliquer sur le lien à gauche "nos photos en ligne" !!

Dernières précisions

30/07 , 11h. Avion Santa Cruz/Sao Paolo

A propos d'enchantement, à Samaïpata nous avons rencontré un couple de québécois absolument "enchanteresques" : Louise et Richard, tous les deux enseignants, qui profitent des vacances scolaires pour voyager. Ils nous ont donné envie de connaître le quebec, et pourquoi pas d'aller vivre quelques temps à Montreal..!

Et puis à Samaïpata on a aussi rencontré Constantin et Martha, et Martha nous a donné envie d'aller vivre en Russie... Elle vient de passer 6 mois en Colombie et nous a raconté les divisions entre les colombiens, les "mulas" qui transportent la drogue, les cadavres de bébés bourrés de drogue dans les tissus des indiennes, les propositions faites aux familles pour aller travailler à la production de cocaïne qui sont abattues après un an de bons et loyaux services...

ça nous a rappelé ce que nous avait raconté Lucana à propos de ses travaux photo avec "mi gente" : pendant 3 ans elle a photographié et cotoyé des gens de la rue des mendiants, des drogués, des laissés pour compte de la société colombienne. Elle nous a raconté que l'odeur des gens, de ses modèles, la faisait vomir tous les jours, que leur odeur fétide était une arme de défense sontre la prison et la police qui ne les traitaient que de loin... Certains laissaient leurs blessures pourrir sur leur corps pour se rendre plus repoussants...

En ce moment, dans l'avion, de retour à Paris, c'est toutes ces images dures et violentes qui reviennent : la froideur des gens, leur mépris, la dureté du négoce, les dures lois de la jungle...

Pourtant, pas besoin d'aller bien loin pour connaître ces sentiments, qui ne sont pas propres à la Bolivie mais à l'espèce humaine...
Voilà c'est la fin du voyage.

Samaïpata


28/07 Hotel Paola, Samaïpata

C'est notre avant-drenière nuit en Bolivie... on resterais bien quelques mois de plus... enfin bon, ce sera pour une autre fois. Il y a tellement de choses qu'on a pas eu le temps de faire... un mois c'est beaucoup trop court, vu qu'il faudrait pouvoir rester au moins 10 jours dans chaque lieu qu'on visite... le seul endroit où on a eu le temps de prendre le temps, c'est à Sucre... et encore, on n'a pas eu le temps de goûter les salades de fruit du marché ! on ne s'est pas arrétées à Potosí (si, 2h !), on a vu le slar d'Uyuni en voyage express... le mieux serait de le faire à pied, ou à vélo pour ceux qui aiment ça. Aujourd'hui encore on a fait une jolie balade depuis "el fuerte" (site arquéologique de Samaïpata) jusqu'au village à pied, ce qui nous a bien pris 3h. 3h de Marche dans un beau paysage, le plus verdoyant que nous ayons traversé. Nulle part nous n'avions vu autant de végétation (nulle part en bolivie). "El Fuerte" est un très beau lieu, qui abrite des ruines qu'ont habitées plusieurs civilisations successivement. Une immense roche sculptée domine depuis le haut de la montagne sacrée, surplombant toutes les vallées alentours. En l'observant on ressent la vie qu'elle a abrité, on sent qu'elle grouillait d'agitation et de couleurs. C'est un lieu magique, lieu cérémoniel, enchanté. Dans ce lieu enchanté nous avons pu voir de le vol magistral du Condor.
26/07 Residencial je sais pas quoi, Santa Cruz (périphérie) 21h

Nous voilà de retour à Santa Cruz, bruyante et étrange, après 10h de bus (départ ce matin 9h de Cochabamba) On a l'impression d'écrire de moins en moins dans ce carnet, c'est que les choses s'accélèrent... tout va très vite depuis le début, mais au début on comptait les jours depuis notre arrivée... maintenant on compte les jours qui nous séparent du départ... On a beau essayer, on n'arrive pas à freiner le cours (la course) du temps. Dernier petit plaisir avant de partir, demain nous partons pour Samaïpata pour faire quelques dernières balades. La marche est vraiment le moyen qui nous a permis de découvrir des lieux magnifiques et d'en proffiter pleinement, comme à Maragua, Tunupa ou l'île du soleil. C'est fou le temps qu'on perd dans les bus, voitures, ou trains, sans parler des avions ! A propos d'avions, un hélicoptère survole le paté de maison toutes les 2 minutes, c'est très agréable... Bref, la paix et le silence d'une balade en montagne sont sans pareil. Et dire que dans quelques jours on débarque à paris... Esperons qu'elle sera belle et tranquile au rythme des estivans (et non pas crade et dégoulinante de pluie...)

Aujourd'hui sur la route Cochabamba/Santa Cruz nous avons traversé une épaisse jungle dressée sur les premières hauteurs de la cordillère des Andes (Villa Tunari) c'était splendide. Nous avons vu des paysages magnifiques tout au long du voyage mais celui là était paradisiaque : chaleur, luxuriance, montagne, eau... (il faut dire qu'après 3 semaines à 4000m d'altitude où ne poussent que la patate et les bruyères ça fait du bien de voir cette végétation qui pousse à plus en pouvoir)

Chez Matthias, qui nous a accueillies comme des reines, nous avons rencontré Lucana, qui est en train de faire une page internet qui promet. Sacré nenette ! Colombienne, ça fait 7 mois qu'elle fait le tour de l'amérique du sud avec sa jolie mercedes de 30 ans (surnomée Mercé). Sur sa page(voir liens) on peut voir ses travaux (elle est photographe) C'était une super rencontre. Lucana, si tu lis ce blog, sache qu'on t'embrasse très fort ! On a adoré cette belle soirée à boire du blanc et à dire notre pouvoir à refaire le monde...

Cochabamba

24/07/07 Chez Matthias. Cochabamba




2 minutes pour dire que nous avons atterri dans un autre monde mais pas le temps d'expliquer, nous partons pour le marché de Punata avec Matthias et son amie Marlén (nous avons rencontré Matthias sur le site "couchsurfing", il nous hégèrge pour quelques jours). Après Copacabana (non, pas la plage brésilienne mais le port bolivien sur le lac titicaca) nous sommes rentrées à La Paz. Le dimanche nous sommes allées visiter Tiwanaku, dont les deux musées sont très riches, bien que plusieurs (beaucoup) d'objets soient disséminés dans les musées et collections privées du monde entier. Le site a été dépoullié mais il conserve encore quelques magnifiques pièces. Cette civilisation est très peu connue et semble pourtant avoir atteint une apogée grandiose. On conseille aux amateurs d'archéologie d'aller visiter le site (pas très bien entretenu, certes), mais ceux qui cherchent du grandiose style Machu Picchu seront déçus.



Dimanche soir, pour remercier Jedu et Ruth qui nous ont coucougnées, nous avons fait une sorte de quiche (on voulait un truc typique français !) avec de la côte de porc à la place des lardons (on a fait avec les moyens du bord) et un gâteau au chocolat !! Les adieux ont été très émouvants... On a l'âge de leur fils, et ils nous ont vraiment accueuillies comme leurs filles. Ils ont vraiment été adorables et on espère être ammenées à les revoir.

Donc lundi, adieux et bus pour Cochabamba (7h de route pour 20 bolivianos) où Matthias nous a accueillies avec un petit ciné à l'alliance française ("Journal d'une femme de chambre" de Buñuel) et resto chic de la haute de Cochabamba. Donc un autre monde. Nous ne savions pas comment nous tenir ! c'est la première fois de notre vie qu'on nous avançait la chaise pour nous asseoir !

L' île du Soleil

20/07/07 Hôtel Las Islas, île du soleil, lac Titicaca (côté bolivien) 7h30 du mat




On dit que chez les Incas cette île était un lieu sacré qui abritait les vierges du soleil, jeunes femmes destinées au dieu Soleil. Aujourd'hui elle est réputée pour ses levers et couchers de soleil... nous nous sommes levées pour assister au spectacle du lever du soleil sur le lac. C'est vrai que ça vaut le coup de s'arracher du lit (oui, un lit un vrai !)


Pour récapituler les deniers jours disons qu'on a eu beaucoup de chance : après une nuit de train humide et glaciale nous sommes arrivées à Oruro, jolie petite ville baignée de soleil. De là nous avons pris un bus pour La Paz, où nous avons rejoint Ruth et Jedu, Ruth étant la cousine d'Augusto, un ami bolivien avec qui Marine est à la fac à Paris. Ils sont absolument adorables et nous ont acceuilli les bras ouverts malgré qu'ils ne nous connaissaient pas, et malgré notre état : sales, pouilleuses, et tout et tout. Ruth tient une boutique dans le centre de la La Paz et Jedu est archéologue. Mercredi il nous a amenées sur plusieurs de ses lieux de travail sur le lac Titicaca mineur, entre autre à Pariti, petite île que nous avons atteint en barque, sur laquelle en 2003 et 2004 les fouilles ont mis au jour des centaines de fragments de céramique de l'époque de Tiwanaku. Sur ce site, comme sur les deux autres que nous avons visité, Patapatani et Quewaya, il a fait faire un petit musée pour exposer les pièces qui y ont été trouvées. C'est incroyable, il y a de très belles pièces, et des représentations de monstres, divinités et animaux saisissantes (singes...). Sur le chemin du retour nous avons vu deux renards, chose exceptionnelle puisqu'en 9 ans de travail dans la région Jedu n'en avait vu qu'un seul jusqu'à maintenant. Bref, tout ça pour dire que nous avons eu beaucoup de chance de rencontrer Jedu et Ruth et d'être pris sous leur aile. Ils nous ont permis de voir des choses exceptionnelles et fabuleuses.

Et puis hier, après avoir déposé tout ce que nous avions de linge à la laverie, nous avons pris un bus pour Copacabana (pas la plage brésilienne mais la ville bolivienne !) d'où nous avons pris un bâteau pour l'île du soleil vers 18h. Nous avons eu droit au coucher du soleil sur le lac pendant le trajet ! Arrivées de nuit sur l'île nous avons été guidées par un habitant en haut de l'escalier inca qu'il faut gravir pour entrer sur l'île, jusqu'à cet hotel. On a halluciné, ce matin, en découvrant l'endroit à la lumière du jour.

Le Salar de Uyuni et Sud-Lipez

Vendredi 13/07/07 Coqueza, Salar de Uyuni

Pour commencer, la grasse matinée de ce matin a été d'autant plus relative que nous nous sommes réveillées très tôt, peu habituées que nous sommes à nous lever si tard (...!!!) Et puis ce Vendredi 13 est pour nous un jour de chance : nous avons approché le magnifique volcan Tunupa qui domine le village de Coqueza dans lequel nous avons trouvé refuge. Il nous a bien fallu 3h de pénible marche ascendante (nous approchons les 4000m d'altitude) mais nos efforts ont été récompensés par la magnifique vue sur le volcan et sur tout le salar (salier en français ?? = immense lac salé de 12000m²), puis toutes les couleurs de la nuit tombante sur 360° de beauté. Nous avons par hasard eu la chance d'être à mi-chemin entre le volcan et le village de Coqueza à ses pieds alors que la nuit commençait à tomber. Nous avons donc fait demi-tour pour redescendre au village avant qu'il ne fasse complètement nuit. C'est là que nous avons assisté au plus beau spectacle du voyage : le coucher du soleil derrière les montagnes et la danse des couleurs sur le salar... C'était splendide
A Coqueza il n'y a pas d'élèctricité, sauf quand le groupe élèctrogène marche ! Du coup les étoiles se voient très bien.

Il parrait qu'à toute chose malheur est bon...
Grâce à la turista fulgurante de Trilou hier nous avons aterri à l'hôtel Sajama, où le receptionniste nous a mis en relation avec Eugenia de l'agence Relámpago qui nous a proposé un tour de 4 jours pour 100$ (80 E) (ce qui n'est pas cher !). Aujourd'hui nous avons parcouru le salar jusqu'ici, en passant par un village qui produit des objets en sel puis par l'hotel de sel... Bref, ici à part le sel rien ne pousse... Le village dans lequel nous sommes en ce moment est sur le bord du salar. Comme le salar est en fait un lac (salé, certes) il est tout plat. Et tout ce qui est plus haut que le niveau du lac c'est de la terre (volcans, montagnes, nous sommes dans les Andes). Coqueza est donc sur la terre ferme, adossé aux montagnes. Quelques 80 personnes vivent ici, à plusieurs dizaines de kilomètres d'Uyuni. Ils cultivent la quinoa et les patates, élèvent des lamas... c'est fou.

Le salar ressemble à une immense étendue de neige. Le soleil brule la peau et les yeux. Les lunettes et la crème solaire ne sont pas superflues (oui, maman, on se met de crème 10 fois par jour, et on met notre chapeau!) On se croirait dans une station de ski ! Tous les touristes arborent les bonnets péruviens (boliviens !) et les gros blousons de ski, les grosses chaussettes et les gants triple-épaisseur. Quand on pousse la porte d'un restaurant on tombe sur tous les touristes du village en tenue de skieurs congelés autour d'un vin chaud ou d'une soupe de quinoa... c'est vraiment drôle, on se croirait à La Mongie !!

En ce moment même nous sommes couvertes de la tête aux pieds, collants, chaussettes d'alpaga et tout et tout, écrivant à la lumière de la bougie qui complète la faible lumière de l'unique ampoule de la grande pièce froide aux murs de sel dans laquelle nous avons dîné. Le toit de tôle n'isole pas grand chose, mais la polaire taille 16ans de chez décathlon (achetée le jour même du départ) fait son effet. A côté de nous, 6 touristes autour d'une table parlent anglais. C'est marrant, les touristes fuient toujours les touristes !

Ce matin nous étions 7 dans le 4X4 au départ d'Uyuni. Nous sommes les 2 seules de notre groupe à être restées car les 5 autres faisaient un tour d'une journée. Notre "chauffeur", Nestor, est aussi notre guide. Chaque guide embarque une cuisinière dans le 4X4. Nestor nous a abandonné, il est retourné à Uyuni pour récupérer d'autres touristes. Il nous a laissé entre les mains d'Eli, la cuisinière, qui a timidement accepté l'invitation à dîner à notre table ce soir. Le seul problème avec Eli, c'est qu'elle écoute vraiment de la mauvaise musique, et qu'elle nous met de la Cumbia à fond dans la voiture...




16/07/07 Dans un bar à Uyuni

Le matin du 2è jour, nous avons suivi un autre groupe jusqu'aux momies en bas du volcan Tunupa. Dans une grotte, plusieurs corps en position du foetus. Le guide du groupe nous a raconté qu'ils dataient d'avant les incas et qu'ils avaeint été conservés par le froid (qui les aurait aussi tués). Quand on les a retrouvé leurs ongles et leurs cheveux étaient longs : ils avaeint continué à pousser après leur mort... Il y en aurait beaucoup de semblables dans ces montagnes, peu à peu investies par les arquéologues.

Le guide nous a aussi raconté la légende de la naissance du salar qui s'étend aux pieds de Tunupa :
Tunupa est une femme. De part et d'autre, deux volcans mâles se disputaient ses faveurs : Titivilla et Cosuña. Tunupa avait eu un fils de Cosuña. Titivilla, vert de jalousie, lui aurait enlevé l'enfant et l'aurait emmené au loin. La femme serait alors restée avec les seins gorgés de lait sans pouvoir nourrir l'enfant. Le lait aurait coulé le long de ses flancs jusqu'à former le salar, blanc comme neige... ou comme lait !! Jolie histoire, non ?!

Ces 4 jours dans le salar sont durs à se remémorer. On a vu beaucoup de choses, fait beaucoup de 4X4... Après avoir été rejoints à Coqueza par 4 autres français, Amandine, Laurent, Alex et Emeric, nous sommes allés sur l'île "du poisson", curieuse foret de cactus en plein milieu du salar... c'est là que nous avons rencontré les quelques 200 ou 300 personnes qui voyageaient comme nous sur le salar.... soit une cinquantaine de 4X4... ça c'est des vacances insolites, pénardes, et tout et tout !!



C'est très drôle parce qu'il y a beaucoup de touristes, mais il y a peu d'hébèrgements touristiques dignes de ce nom dans la région .... c'est pour ça que les chauffeurs des 4X4 faisaient la course toute la journée pour arriver les premiers au logement le plus confortable, et surtout le mieux isolé du froid ! Grâce à notre pilote de course, Nestor, qui tuait du regard chaque voiture qui le doublait, nous avons eu droit à un bon logement pour la dernière nuit : lits en pierre et chauffage au poele alimenté à la crotte de lama !! Quand il fait -18°C dehors, c'est pas négligeable !! Je n'ose même pas imaginer où dormaient le dernier arrivé des cinquante 4X4... bref, nuit glaciale, et courte, puisque nous étions debout à 5h du matin pour aller voir le lever du solei sur les geysers à 5000m d'altitude... un froid de canard !! Puis escale aux sources chaudes (eau chaude qui sort de la terre, comme les eaux thermales) où on a eu droit à un bon petit déjeuner.... en exterieur !!!!!!!! Marine était congelée, et, il faut l'avouer, commençait à râler ! Il faut dire que ça faisait deux jours que la cuisinière n'était pas très sympa avec nous (je crois qu'elle comprenais pas notre humour... et qu'on ne comprenais pas ses goûts musicaux) et on a pris le coup du petit déjeuner en plein air par -30°C comme atteint personnelle !!!!!! (il ne faisait pas reellement -30°C, loin de là, mais c'est l'impression qu'avait Marine)
Et puis finalement, après avoir déposé le reste du groupe à la frontière chilienne, retour, pour Trilou et moi, à Uyuni, où nous attendons actuellement le train de 1h du matin dans lequel nous ne sommes pas sûres de pouvoir monter, puisque nous n'avons acheté nos billets...
Tout ça pour résumer cette énumération de faits qui ont été rythmés par les critiques de la cuisinière, les reproches au chauffeur, les humeurs du groupe, la guitare de Laurent, et le combat contre le froid. Combat qui n'est d'ailleurs pas fini puisque dans le bar où nous sommes je n'ai enlevé que mon bonnet et mes gants pour pouvoir écrire jusqu'à ce que ma main droite soit congelée... C'était une drôle d'aventure, pleine de paysages surréalistes et de montagnes majestueuses, mais très rapide, puisque nous avons fait beaucoup de route en 4 jours. La journée a été longue, on est crevées, et on espère qu'on ne va pas trop galérer avec le train et le froid. Si tout va bien demain nous serons à La Paz, où nous sommes hébergés par Ruth et Jedu, une cousine d'Augusto et sa femme. Peut_être que la nuit prochaine nous dormirons dans un VRAI !!!
On n'a plus de tabac à rouler, depuis ce soir on fume des blondes... petit détail à la con.

Niveau flore, pendant 4 jours nous n'avons vu que des touffes d'herbe jaune ou des sortes de petites bruyères. Par contre niveau faune, nous avons fait la rencontre des "vizcachas", sorte de petit lapin à la queue longue, et des "vicuñas", vigognes en français, sorte de lama sauvage, race protégée car en voir d'extinction. On dit que leur poil est le plus doux de tous les poils pour les vêtements... d'où leur disparition. Sur les lagunes gelées , il y a des flamands roses et des mouettes !! Etonnant mais vrai !!

En 8 jours, nous avons pris 3 douches, les 3 seules où on nous a proposé de l'eau CHAUDE !! Ici plus de règles d'hygiène, plus de pudeur non plus, plus de lavage de dents puisque l'esu est GLACIALE !!!! d'ailleurs depuis 4 jours on ne boit plus que de l'eau chaude (infusions, matés de coca) puisque l'eau en bouteille est trop froide pour être bue ! Nous n'avons croisé que de rares toilettes qui nous donnaient envie d'y rester plus de 30 secondes...
On vous passe les détails...

El Fuerte de Samaïpata

El Fuerte de Samaïpata